✊? Le référendum pour l’expropriation des grands propriétaires de logements à Berlin a eu lieu hier, et les habitant·es ont voté OUI !
Oui! Nous avons gagné! – 56,4% des berlinois·es pour la socialisation! Le logement ne peut pas être une marchandise!
Le OUI des berlinois·es est historique : c’est la première fois que des habitant·es s’organisent massivement pour bloquer les ravages de la financiarisation du logement et pour dire stop aux loyers trop chers !
Les loyers sont excessifs partout en Europe, à Bruxelles les locataires paient une part trop grande de leurs revenus pour se loger, plus élevées que les berlinois·es !
Nous saluons la victoire des berlinois·es et revendiquons la baisse des loyers, à Berlin, à Bruxelles, et dans toute l’Europe.
Nous aussi nous pouvons nous organiser à Bruxelles pour faire baisser les loyers:
? Parlez-en autour de vous !
Lisez ici la communication de l’initiative Deutsche Wohnen & Co enteignen traduite en français :
Wow ! ?????
Avec 56,4%, la majorité des Berlinois·es ayant le droit de vote s’est prononcée en faveur de la socialisation des grandes sociétés immobilières et donc contre la spéculation immobilière.
Et le résultat aurait sans doute été encore plus clair, si de nombreuses personnes parmi les plus concernées par la folie des loyers n’avaient pas été exclues du référendum parce qu’elles n’avaient pas le droit de vote.
Il est maintenant du devoir des politiciens de Berlin de mettre en œuvre la volonté du peuple. Sur le plan juridique, notre plan a déjà été examiné plusieurs fois – et nous avons même rédigé un projet de loi directement utilisable.
Pour nous, ce succès ne signifie cependant pas que nous allons rester les bras croisés. Au contraire, nous suivrons de près le processus législatif afin de veiller à ce que que la socialisation soit mise en œuvre dans l’intérêt des Berlinois·es.
Jamais auparavant un aussi grand nombre de signatures n’avait été collecté pour une pétition en faveur d’un référendum. Nous avons mis en place une campagne réussie, et ce avec une fraction de l’argent dont disposait le lobby immobilier ! Et maintenant, nous allons faire pression sur le politique pour que Berlin reste notre chez nous. ??