Le logement est notre espace de vie par excellence. Il abrite nos moments les plus intimes, ceux que nous partageons avec nos proches. C’est aussi notre espace de  repli, celui où l’on se protège, se repose, se libère des contraintes du travail et des autres obligations sociales. Bien sûr, ça n’a jamais été aussi simple que cela,  pour beaucoup de personnes précarisées, sans emplois, sans -papiers  et pour un nombre important de femmes, le logement n’a jamais été cet idéal-là.  Et les personnes sans-abri qui n’en ont simplement pas?

Le logement doit se penser différemment à l’heure du confinement. Il n’est plus notre espace propre, il nous est imposé à tout moment puisque nous n’avons plus le choix d’y être ou pas.  Que dire des femmes dans cette situation? Celles que l’on savait déjà majoritairement en charge de la garde des enfants et du travail ménager, se sont vues, du jour au lendemain, éducatrices, nettoyeuses, cuisinières, travailleuses… tout en même temps, sans séparation ni d’espace, ni de temps.  En quelques jours, l’intimité de l’espace de vie des femmes s’est vu étouffé par le confinement.

Que dire alors des femmes qui vivent dans des espaces insalubres? Et celles qui subissent des violences familiales?  Dans ces cas, c’est la possibilité d’y échapper qui est menacée. Le logement devient alors une menace pour les corps de toutes ces femmes. Il n’est plus l’espace de vie, mais l’espace qui menace la vie.

Pour en discuter, nous vous invitons à un débat public organisé par le Collecti.e.f 8 maars Bruxelles, demain à l’occasion du 1er mai féministe.

Pour en savoir plus rendez-vous sur ce lien : https://www.facebook.com/events/1587681761380973/

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